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lundi 15 avril 2019

La technostructure ou la politique de la terre brûlée ?

J'ai étudié la réforme politique comme "changement" (Un aperçu.) Elle donne presque toujours le contraire de ses objectifs. Et si ces réformes n'étaient pas que ridicules, mais avaient un effet cumulé ?

Depuis la guerre, le rôle de la technostructure est de "moderniser" le pays. Et si elle continuait à croire que c'est sa mission ? Et si elle favorisait les secteurs dits "d'avenir" ? Pour cela, elle devrait trouver des ressources ailleurs, dans ce qu'elle jugerait dépassé. D'un côté on aurait la start up et le premier de cordée, de l'autre l'industrie et le gilet jaune ?

A cela s'ajoute une théorie que l'on m'enseignait en MBA. Elle veut que le chaos qu'est le marché soit créatif : cassons l'ordre, le vieux, l'allocation inefficace qu'est l'entreprise traditionnelle et il émergera "quelque chose" (que, par définition, on ne connaît pas) de mieux.

Et si la technostructure se trompait ? Et si elle détruisait la forêt sans avenir,  parce qu'elle empêche les nouvelles pousses de sortir ? Et si elle créait un désert ?

(La taxe de production : origine de cette interrogation.)