Les Chinois (et accessoirement les Russes) ont gagné, le libéralisme a du plomb dans l'aile. Il n'est plus question que de champions nationaux, et d'indépendance (voir interview de Bruno Lemaire).
C'est une réaction à la montée du "populisme", qui n'a peut-être pas que du mauvais. Cela lui vole un de ses thèmes de campagne tout en lui coupant l'herbe sous le pied : un champion ne peut qu'être européen : une nation européenne est trop petite pour lui offrir un marché comparable à celui de la Chine ou des USA. Mais l'UE va-t-elle renoncer à son obsession de la concurrence ? Et va-t-elle parvenir à transcender ses intérêts nationaux mesquins ?
Dommage que ces idées n'aient pas fait plus de bruit lors de la campagne des européennes ?