Une pianiste disait qu'elle n'avait pas de téléphone portable. Imaginez une vie sans portable, et sans mails, comme avant. Des vacances sans téléphone. La paix, le bonheur.
Mais, à l'époque, on ne connaissait pas son bonheur. C'est ce que je pense, en montant un escalator arrêté, ou lorsqu'une panne de la SNCF me met, une nouvelle fois, en retard.
C'est peut-être pour cela que mes parents ont été heureux. Ils ont connu un monde où l'on mourrait de tuberculose, la guerre, les dénonciations, les privations, les études impossibles à faire, etc. et, soudainement, tout est devenu amical et lumineux.
Comment ne pas oublier le passé ?