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jeudi 26 septembre 2019

Passions tristes, le mal de notre temps ?

"Passions tristes", on entends cela de plus en plus souvent. L'expression viendrait de Spinoza. Elle serait associée à notre époque. La première page de Google donne au moins deux références l'ayant pour titre.
l'explosion de la demande de soins est en fait le symptôme d’un profond malaise culturel, d’une époque submergée par la tristesse, une tristesse qui traverse toutes les couches sociales. (Les passions tristes, Miguel BENASAYAG, Gérard SCHMIT)
Pour Spinoza : "Il y a des passions qui augmentent ma puissance d’agir. Ce sont les passions de joie. Il y a des passions qui diminuent ma puissance d’agir. Ce sont les passions de tristesse." (Ici.)

Cette expression m'est venue en tête en écoutant France Culture. C'est un repère de gens pétris de bonnes intentions, et pourtant ils me donnent envie de me flinguer.

Mieux vaut avoir tort avec M.Trump que raison avec le GIEC ? Ce sont les intellectuels et leurs passions tristes qui nous jettent dans les bras du "populisme" ?