Nietzsche était-il nazi ou anti-nazi ? se demande-t-on.
On est incapable, apparemment, de s'en faire une idée en lisant son oeuvre.
Ensuite, son comportement d'avant le nazisme aurait-il été le même que celui qu'il aurait eu pendant le nazisme ? Comme le dit Hegel, le propre de la pensée humaine est d'avancer par contradiction d'elle-même. En conséquence, on ne peut jamais être sûr que ce que je pense aujourd'hui soit représentatif de ce que je penserai demain.
D'ailleurs, on l'a vu lors de l'épisode du vote de la confiance au maréchal Pétain. Un grand nombre de ceux qui semblaient ses opposants naturels se sont trouvés dans son camp, et quelques-uns de ceux qui semblaient des alliés évidents sont partis dans la résistance.
J'ai entendu dire un psychologue, appliquant probablement les travaux de B.Cyrulnik, qu'Hitler n'aurait pas été Hitler, s'il avait rencontré la "bonne" personne dans sa jeunesse.
Comment peut-on faire confiance, dans ces conditions ? Nous avons intérêt à suivre les lois, en situation normale. Par exemple, le code de la route. Ensuite, il y a les "convictions". Il semble que l'homme obéisse à des "méta principes", qui sont très stables. Application à Nietzsche ?
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