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dimanche 2 février 2020

Bienvenus dans le monde du Capitalisme de surveillance

Au temps des "printemps", on a cru à la libération des peuples par Internet. Résultat ? "Surveillance capitalism", le capitalisme de la "surveillance". (Du camp de concentration ?) Voilà ce qu'on lit dans les pages de la revue de l'université de Cambridge, qui s'inquiète du respect des droits de l'homme (Human rights in a digital age).

Nouvelle exemple d'énantiodromie : le désir de libération mène à l'oppression, et les grands libérateurs auto-proclamés, les milliardaires du GAFA, se muent garde-chiourmes ?

En tout cas, l'article s'achève sur une de mes vieilles idées. Au lieu de chercher à corriger ce qui ne va pas, et d'empirer le mal, pourquoi ne nous demanderions-nous pas comment nous voulons qu'Internet soit, et ce que nous devons faire pour qu'il le devienne ?
“We know quite well that spaces such as Facebook and Twitter don’t lend themselves to the better qualities of democratic life. So where and how do new possibilities come about? The answer is, through innovation, and through public demand for digital technologies that enable the things that we still value and cherish in democratic life.”

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