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mardi 11 février 2020

La résilience d'un monde hyperconnecté

Le coronavirus chinois nous rappelle que l'industrie mondiale est interdépendante. Un virus peut fermer un maillon de la "supply chain" mondiale, et provoquer une crise.

Cela montre que la division des tâches, l'alpha et l'omega des livres d'économie, est une idée stupide. Un réseau d'échange doit être "résilient". C'est d'ailleurs l'idée qui a présidé à la conception d'Internet, le réseau qui devait résister à la guerre froide.

La résilience est la propriété des "écosystèmes" : l'écosystème est capable de remplacer n'importe lequel de ses "noeuds" défaillants, parce que, ensemble, ses membres restants savent faire le travail de la fonction manquante.

En termes économiques, cela signifie qu'une zone géographique doit conserver les compétences fondamentales qui lui permettent de réinventer une partie d'une industrie. Ses entreprises doivent être curieuses, toujours prêtes à s'intéresser à ce qui ne les regarde pas.

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