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mercredi 18 mars 2020

La banalité du mal : obstacle au changement ?

Hannah Arendt avait tiré comme conclusion de la réaction de l'Europe au nazisme : "banalité du mal".

On peut se demander si ce n'est pas cette banalité du mal qui est à l'origine de bien des crises, notamment de la propagation des maladies (cf. la maladie de la vache folle).

Quelle est sa nature ? Il semble, en grande partie, qu'il s'agisse d'une pensée automatique. D'un principe érigé en absolu, notamment. Par exemple le "libéralisme", dans le cas de la maladie de la pomme de terre en Irlande, en 1850, qui va vider l'île d'un tiers de sa population (mort ou immigration). Il y a l'hybris du "possédé" mais aussi la paresse intellectuelle de l'homme normal.

Peut-être que Kurt Lewin avait raison : tout changement commence par un "dégel" de ses certitudes ?

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