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lundi 30 mars 2020

L'art du don

Si l'on lit ce blog, on verra que, pour moi, la formation professionnelle est une solution à la crise sociale, occidentale.

Il y a de plus ou moins bonnes façons de s'y prendre. Le responsable d'un organisme para public m'expliquait que ce qu'il faisait était une Bérézina. Les entreprises avec lesquelles il travaillait se déchargeaient entièrement de la formation sur lui. Si bien qu'il se retrouvait face à des problèmes invraisemblables (notamment des étudiants sans éducation, qu'il devait nourrir, et qui partaient pour un oui pour un non), et qu'elle était inefficace, et coûtait extrêmement cher à la collectivité (nous).

Une autre personne me disait qu'elle avait procédé différemment. Elle était partie de la demande des entreprises : le recrutement. De là, elle leur avait fait remarquer que c'était une question de formation, et que cette formation était de leur responsabilité. Et que, si elles s'unissaient, mettre en place un cursus de formation ne leur coûterait pas cher, surtout si elles faisaient tout ce qui faut pour que les étudiants ne partent pas chez d'autres une fois formés. A ce point, éventuellement, il mobilisait les ressources de la collectivité pour trouver une salle pour les cours (un local désaffecté), ou pour aider les conjoints des étudiants à s'installer à proximité. Tout cela ne coûtait presque rien, et donnait de très bons résultats.

Logique du don et de l'aide ? Si l'on donne, l'autre pense que c'est un dû. Il agit en parasite. Si vous partez de son besoin, et l'aidez à utiliser ses moyens pour y répondre, il vous est reconnaissant ?

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