« Cette crise est forcément une opportunité. Aller vers moins de transports, de tourisme de masse à longue distance, relocaliser plus (avec des créations d’emploi, diminution des bullshit jobs), plus de télétravail pour les métiers le permettant (avec l’adaptation des logements, du mode de management) peut-être même plus d’école (partiellement au moins) à domicile, de meilleurs outils numériques pour les élèves et les parents, des assurances et dispositifs pandémie anticipés (au niveau de l’Etat) pour permettre aux métiers impactés de survivre et beaucoup d’autres idées à venir. On voit aussi que dans une crise comme celle-ci, on demande aux citoyens d’être résilients, autonomes, localement solidaires (pour se nourrir, vivre plus en autarcie, éduquer les enfants sans l’école) donc un peu le contraire de l’Etat qui fait tout à la place des familles, sans doute une piste là dessus, vers plus de responsabilisation de chacun. »On peut apercevoir, ici, un résultat que l'on trouve dans la théorie des réseaux. Le réseau résilient a des "noeuds" puissants (la pensée est délocalisée), et des liens de proximité forts (coopération).
Peut-être, plus surprenant, cela semble aller dans le sens de la thèse à contre courant du mouvement "vert" de Régis Debray : la redécouverte de l'importance du "milieu". (Le siècle vert.)
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