Ce sont les baby boomers qui meurent du coronavirus, disent les statistiques. Si l'on a arrêté la planète, quitte à prendre le risque d'une crise plus terrible que celle de 29, c'est pour sauver la génération 68.
Drôle de génération 68 : elle a fait évoluer les valeurs de la société avec ses intérêts. Hier, elle combattait la famille, maintenant elle a étendu le mariage à tous, et fait de la famille une tribu, dont elle est le patriarche. Notamment.
Voici comment je lis ce curieux article : Covid-19, le premier ennemi déclaré de la génération inoxydable.
On pourrait aller plus loin : le monde qui explose et dont personne ne veut, c'est aussi celui que nous ont légué les baby boomers, la génération hyper-matérialiste-grande-consommation-jeuniste-après-moi-le-déluge... L'égoïsme "inoxydable" des baby boomers va-t-il causer un "big bang" final. Vont-ils nous entraîner dans leur naufrage ?
Ou faut-il dire, comme les Chinois, que toute crise est une chance ? Celle-ci a montré à l'humanité ce qu'elle ne voulait pas voir : imperceptiblement elle s'est déshumanisée. Sauver les coupables serait-il le premier pas vers la rédemption ? L'acte fondateur d'une nouvelle société ?
(Qui demande aux parents de sortir de l'emprise des grands parents ? Suite de mon billet sur le passage à l'âge adulte.)
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