Une idée commence à germer : nous devons reconstruire notre économie ; or, il y a eu un précédent : 45. En ces temps, la France a été planificatrice ; et avec succès...
Effectivement, nous ne sommes pas en face d'un redémarrage, mais, plus probablement, d'une réinvention du modèle de nos entreprises. La "relocalisation" ne signifie pas faire comme les Chinois mais sortir des procédures standardisées (cf. les chaines hôtelières) pour tirer parti des particularités de notre "patrimoine".
Il y a eu déplacement de valeur. Ce qui signifie nouveaux marchés. Si elles trouvent un projet qui en profite, les entreprises peuvent se faire financer. Il y a beaucoup d'argent pour cela. Mais, les entreprises, seules, parviendront-elles à se réinventer (et à nous éviter une crise) ?
Après guerre la modernisation d’une économie qui vivait des colonies s’est faite par nationalisation. (WORONOFF, Denis, Histoire de l’industrie en France du XVIème siècle à nos jours, Le Seuil, 1994.)
Ce n'est pas envisageable aujourd'hui. Mais le changement pourrait être guidé de façon à ce que les bonnes idées de certains profitent à tous, qu'une dynamique nationale se crée, et que l'entrepreneur renonce à l'acharnement thérapeutique et choisisse de donner un nouveau souffle à ses projets.
Etat chef d'orchestre ? Son véritable rôle ?
(J'entendais dire un producteur de France Musique, qu'en musique, comme avec un préservatif, c'était mieux sans chef d'orchestre, mais que c'était moins risqué avec.)
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