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vendredi 28 août 2020

Le crime d'Orcival

La France de 1865. France Culture rediffuse un drame radiophonique tiré d'un roman policier du 19ème siècle.

L'inspecteur tutoie l'agent, qui, lui, vouvoie son chef. On s'adresse à l'homme du peuple en lui donnant du "mon brave". Entre notables, on s'appelle par son nom de famille. On y apprécie aussi le bon vin, même, et surtout, en service. C'est peut-être l'aspect le plus oublié de notre culture.

Quant à l'intrigue, elle a du Maigret, pour l'intuition, et du Clint Eastwood, quant à la façon de rendre la justice. Car l'inspecteur fait des entorses à la loi quand sa conscience le lui demande. Jusqu'à écrire un faux ou dissimuler quelques meurtres, et, probablement, mentir sous serment. La fin justifie les moyens, dirait peut-être Clint : l'ordre public est rétabli, ce qui n'aurait pas été le cas si la loi avait été appliquée par un esprit limité.

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