La France de 1865. France Culture rediffuse un drame radiophonique tiré d'un roman policier du 19ème siècle.
L'inspecteur tutoie l'agent, qui, lui, vouvoie son chef. On s'adresse à l'homme du peuple en lui donnant du "mon brave". Entre notables, on s'appelle par son nom de famille. On y apprécie aussi le bon vin, même, et surtout, en service. C'est peut-être l'aspect le plus oublié de notre culture.
Quant à l'intrigue, elle a du Maigret, pour l'intuition, et du Clint Eastwood, quant à la façon de rendre la justice. Car l'inspecteur fait des entorses à la loi quand sa conscience le lui demande. Jusqu'à écrire un faux ou dissimuler quelques meurtres, et, probablement, mentir sous serment. La fin justifie les moyens, dirait peut-être Clint : l'ordre public est rétabli, ce qui n'aurait pas été le cas si la loi avait été appliquée par un esprit limité.
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