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vendredi 2 octobre 2020

Prospective coronavirus

Que sait-on de la lutte contre le coronavirus, et quelles conclusions peut-on en tirer pour notre économie, et notre société ?

Dans le meilleur des cas, la vaccination aura lieu en 2021. Dans le pire, elle peut ne pas marcher. En effet, la dernière phase de test sera la première phase de vaccination. Ce qui signifie que les premiers millions de vaccinés seront des cobayes, et que l’on peut détecter, grâce à eux, des effets indésirables (qui peuvent être, bien sûr, plus graves que le coronavirus, maladie généralement bénigne !), qui conduiront à l'arrêt de l'utilisation du vaccin concerné.

En outre, les vaccins vont arriver les uns derrière les autres. Donc, même en étant vacciné mi 2021, on ne pourra pas être certain de ne pas être dans une première vague de cobayes d'un nouveau vaccin. D’ailleurs, il semblerait qu’un vaccin ne marche pas à 100%… Ce qui peut signifier que l’épidémie peut se maintenir, même si la vaccination réussit.

Plus généralement, cela pose la question de l’innocuité du vaccin, donc celle de l’usage de la vaccination pour les prochaines pandémies. En effet, on ne peut pas dire avant de les essayer, pendant des années, quels seront leurs effets secondaires. Par exemple, la possibilité que certains modifient notre génome ne peut être écartée. (Tous OGM ?) Au nom du complot, il ne sera pas éternellement possible d'interdir le débat public.

En résumé, il y a des chances pour que les turbulences actuelles se maintiennent. Et que même si elles cessent, une autre pandémie nous frappe dans quelques années, avec des effets au moins similaires.

Le virus n'est que la partie émergée de l'iceberg
Le vaccin, c'est la défense du statu quo. L'économie qui ne change pas. Il est possible que cette solution ne soit pas viable. Pour lutter contre la pandémie, il va falloir probablement un changement, et celui-ci devra être social, dans le prolongement des mesures actuelles, que l'on croit provisoires (arrêt d’une certaine forme de globalisation, non essentielle, etc.).

Surtout, ce que nous découvrons, c'est que notre société est "fragile". Ce qui jadis aurait été un événement mineur, localisé, dont personne n'entend parler, devient maintenant un mal mondial. Et cet événement mineur peut être beaucoup de choses, pas uniquement un virus. Nous devons rendre notre société résiliente. Et cela, ce n'est pas un vaccin qui nous le permettra.

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