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vendredi 25 décembre 2020

Economie résiliente

Le coronavirus nous pose une question : que serait une économie résiliente ? 

Ce blog cite le réseau de fournisseurs de Toyota. Maillé et autonome, et résilient. 

Pourquoi ne pas rêver la même chose pour la France ? Plus que des PME, en réseau. Avantage supplémentaire, la PME peut exporter, mais ne délocalise pas. Et pourquoi une fédération de PME ne pourrait-elle pas réussir, par exemple, là où le management d'Alcatel a, lamentablement, échoué ? Refaire notre retard sur Huawei ? Le génie de centaines de PME ne pourrait-il pas venir à bout du Parti Communiste chinois ?

Mais les PME se méfient les unes des autres, me direz-vous. Certes, mais l'open source prouve, depuis longtemps, qu'il est possible de faire coopérer des fous furieux, et qu'il en résulte un travail d'une qualité sans équivalent. Tout est une question de méthode, numérique dans ce cas. 

Et pour lancer tout cela ? On parle de "leader jardinier". Henri Bouquin disait : "le contrôle de gestion, c'est organiser l'autonomie". Qu'est-ce que cela signifie ? 

  • Il faut trouver l'objectif collectif qui va motiver ceux dont le succès a besoin. (Par exemple : une 10G, 100 fois meilleure que la 5G.)
  • Fixer les grandes règles du plan de marche, et du travailler ensemble. C'est l'autonomie, selon Henri Bouquin.
  • De plus, il faut des indicateurs qui signalent les difficultés. Elles ne sont que les étapes nécessaires de la création. Afin de déclencher un processus de résolution du problème. 
  • D'où un "leader jardinier", "contrôleur de gestion", qui a la légitimité de déclencher des crises. 
(Un article à méditer ?)

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