Au temps où je faisais des études de marché, une étude de quelques dizaines de milliers d'euros permettait de définir suffisamment précisément le comportement d'un marché, pour en tirer un plan d'action efficace. Pourquoi en savons-nous si peu sur les facteurs de propagation de l'épidémie, alors que nous disposons de gros échantillons et de gros moyens ?
D'après une émission, il semblerait que le facteur propagateur soit le "contact", ou, du moins, la proximité. Et peut être le "cluster", le regroupement. Autrement dit, des gens dans une pièce (mal aérée, ajoute-t-on). C'est maigre. D'autant que, dans mes études je faisais des "typologies", c'est-à-dire je regroupais les comportements en segments homogènes, ce qui est une méthode remarquablement puissant pour prendre des décisions.
En tout cas, on peut en déduire que le gouvernement doit se demander : quelle pièce dois-je fermer ? Les écoles sont ouvertes alors qu'elles seraient, d'après une autre émission, le foyer le plus efficace de diffusion. Mais l'enfant a besoin de s'instruire et ne craint rien. Et l'on peut espérer protéger ceux qu'il peut contaminer par le vaccin. (Aurait-il fallu vacciner les parents en priorité ?) Peut-être aussi y a-t-il des zones densément peuplées et à l'habitat peu salubre ? Mais cela fait longtemps que la question ne préoccupe plus personne ?...
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