Les limites à la croissance sont l'exemple d'une idée récurrente qui agite les penseurs : il semble bien qu'il y ait quelque-chose de pervers dans notre développement.
Certains pensent que cela va finir par nous être fatal. D'autres qu'il en résultera, comme par le passé, des crises (guerres, épidémies ou autres), qui forceront l'humanité à sortir de ses erreurs. Au moins de quelques unes d'entre elles.
Le problème qui est posé à notre génération est de savoir si, en utilisant notre raison, nous pouvons éviter de telles crises (fatales ou non).
Cela passe, me semble-t-il, par deux étapes. D'abord, prendre conscience de la menace : si l'on regarde les choses en face, il semble bien que le monde ne va pas dans la bonne direction. Ensuite, comprendre que nous ne savons pas ce qui peut bien en être la cause. Finalement prendre conscience que, pour la trouver, et pour y remédier, il faut réunir les forces de la société, et les organiser correctement (un autre problème ouvert) pour qu'elles soient efficaces.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire