Les dernières élections de Madrid ont produit le chaos dans la politique espagnole. Un article se conclut ainsi :
"Mais le scrutin de Madrid offre deux autres leçons qui, au-delà de l’Espagne, valent pour l’Europe, à commencer peut-être par la France. La première est que la volatilité de l’électorat est extrême. Les électeurs ne sont ni fidèles, ni constants. Ils votent avec leurs tripes. Leur vote est tout autant un vote de colère que d’adhésion. Sa cristallisation est donc extrêmement difficile à cerner. (...) La seconde est que dans les crises politiques qui ont recomposé les électorats et les structures politiques, l’avantage ne va pas aux formations nouvelles. (...) D’autres pays ont connu des recompositions électorales spectaculaires (l’Italie avec le mouvement 5 étoiles et la Ligue de Salvini, la France d’Emmanuel Macron…). L’Espagne, je crois, n’a pas vocation à être un cas particulier et nous indique des tendances partagées de la vie électorale européenne."
C'est une conclusion extrêmement inquiétante, car quelque peu myope. En effet, en France, ce qui est fort, ce ne sont pas les partis politiques traditionnels, mais le Front National.
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