On parle beaucoup de l'incapacité de la gauche à s'unir. Mais on ne s'interroge pas sur la cause de cette désunion.
Je me demande si, pour la comprendre, il ne faut pas regarder vers l'Allemagne. L'Allemagne est un pays de coalitions. Cela signifie que l'on y adopte des compromis. Or, il me semble que ceux-ci ne proviennent pas d'un calcul, mais résultent plutôt de la conviction que l'autre n'a peut-être pas totalement tort.
Les groupements d'entreprises semblent obéir à un phénomène similaire. Celles-ci ne se regroupent pas tant parce qu'elles ont beaucoup à y gagner que parce qu'elles sentent qu'elles partagent quelque-chose de fondamental avec leurs concurrents.
Le respect mutuel serait-il la condition nécessaire de toute union solide ?
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