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samedi 15 mai 2021

Le paradoxe du libéralisme (suite)

Dans un précédent billet, je disais que le libéralisme avait créé la bureaucratie. 

En fait, cela s'est accompagné d'un second phénomène extrêmement curieux. Il aurait commencé avec le premier des libéraux : le président Giscard d'Estaing. Le pouvoir, peut être pour s'acquérir des électeurs, a distribué des subsides très largement. Nouveau paradoxe : il en prélevait les moyens sur l'entreprise. 

Comment expliquer qu'un gouvernement, libéral de droite la moitié du temps, affaiblisse l'économie ? 

Peut-être se disait-il que c'était la "mauvaise économie", une économie d'entreprises industrielles qui ne paie pas de mine ? En cela la gauche et la droite étaient probablement d'accord. Grâce aux fonds de capital risque une "nouvelle économie" numérique et propre, respectueuse de valeurs "socialement avancées", allait naître. 

Et le peuple ? Soit la nouvelle économie, une fois émergée allait le nourrir, comme a fini par le faire toute innovation, soit, ce ne serait pas le cas, mais au moins, il n'aurait rien vu venir et n'aurait pu s'opposer au changement ? Une fois fini, on "sifflerait la fin de la récréation", comme je l'ai souvent entendu dire ? Arbeit macht frei ?

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