Il y a quelques temps, un élu local demandait à un scientifique pourquoi le virus avait épargné les campagnes lors de sa première vague, mais pas à la seconde.
Réponse : le virus ne s'arrête pas aux frontières, il est porté par les humains. Ainsi les premiers pays touchés ont été ceux qui avaient le plus de contacts avec Wuhan : Singapour, et l'Italie, pour l'Europe. Lorsque le premier confinement a été levé, les régions qui avaient été contaminées sont entrées en contact avec celles qui ne l'avaient pas été.
Ce qui me semble aller dans le sens d'une hypothèse faite à l'époque de l'émergence du variant indien : les riches Indiens, ne pouvant se faire soigner en Inde, sont venus en Angleterre (traditionnelle terre d'accueil des grandes fortunes), et, de là le virus s'est déplacé un peu partout en Europe.
Tout cela laisse penser que la meilleure protection contre le virus n'est peut être pas le vaccin seul, qui semble avoir beaucoup de mal à jouer au chat et à la souris, mais de se déplacer "intelligemment".
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