Il y a cinq ou six ans, quand on m'a parlé d'Industrie 4.0, j'ai été surpris que cette idée resurgisse. Alors, quand je l'ai, de nouveau, retrouvée dans un rapport...
Et pourtant, j'ai peut-être à nouveau tort. Pour diverses raisons, il faut "relocaliser". Or, par ailleurs, on n'a plus de terre à bâtir, écologie oblige, et l'éducation nationale ne produit que de gros intellects désabusés, qui ne trouvent plus de sens à la vie, et encore moins à l'industrie, surtout quand elle est à la campagne.
L'industrie 4.0, c'est à dire une automatisation féroce, est une réponse à tout cela. Pour être compétitive, l'industrie, si elle veut rester en France, doit être performante, et surtout ultra intelligente. Elle doit retrouver le chemin du gain de productivité. Elle doit aussi occuper le bâti existant, et elle doit être plus séduisante que les start up, pour attirer le diplômé.
Pour autant, cette Industrie 4.0 n'est pas un coup de marketing. Un des grands changements de notre temps, qui a été pauvre en innovation, c'est la démocratisation des logiciels les plus sophistiqués. (Témoignage.) Il y a de quoi faire beaucoup, pour pas cher. A condition d'être intelligent.
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