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jeudi 23 septembre 2021

L'expérience de la banlieue

J'ai été en avance sur mon temps. J'ai quitté Paris avant tout le monde. Mais pas pour la province, mais pour la banlieue. J'ai pu constater, une fois de plus, que l'on est conditionné par son environnement. Vivre en banlieue, c'est :

  • Comprendre les gilets jaunes. J'ai retrouvé, 40 ans après, le lieu de mon adolescence. Surprise : nous sommes totalement dépendants de la SNCF, et elle ne fonctionne plus. Et les avions ? Il n'y en avait pas. Maintenant nous avons deux couloirs aériens. Ils passent en rase motte (pour simplifier le travail des contrôleurs aériens ?). Visiblement la vie des classes moyennes s'est dégradée, sans que cela émeuve le politique. Au contraire ?
  • Comprendre le populisme. L'élu aime l'insécurité, et les polices municipales qui l'accompagnent ? Ca fait vendre ?
  • Comprendre l'écologiste. L'Artificialisation est une réalité ! Ma petite commune a désormais de gigantesques magasins entrepôts. Et les anciennes plaines agricoles sont bétonnées par des programmes immobiliers. D'où vient cette mode ?
  • Comprendre la politique. La commune de banlieue ressemble à l'Etat. Le maire y est quasiment de droit divin, il est incontrôlé. Le seul moment démocratique est l'élection municipale. Et, encore : la médiocrité appelle la médiocrité. 
  • Découvrir le ciel, que l'on ne voit pas à Paris. Et la lune. Du coup, je me suis intéressé à ses phases, et à Vénus !
  • Découvrir la nature, et qu'il peut y avoir des fleurs toute l'année, vive la pluie !, des araignées utiles et curieuses à observer, des nids de guêpes... 

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