On dit qu’il faut couler les exécrables choses
Dans le puits de l’oubli et au sépulchre encloses,
Et que par les escrits le mal ressuscité
Infectera les mœurs de la postérité ;
Mais le vice n’a point pour mère la science,
Et la vertu n’est pas fille de l’ignorance.
(Théodore Agrippa d’Aubigné.)
Voilà par quoi commence Les fleurs du mal, de Baudelaire.
Agrippa d'Aubigné, protestant, au temps des guerres de religion. Baudelaire (et Flaubert), au XIXème siècle. Notre société, maintenant ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire