L'ordinateur est sensible au rayon gamma. Or, le rayon gamma est partout. Résultat ? Un pilote automatique qui se débranche, un comptage électoral faux... Problème sérieux lorsqu'il s'agit de commande de type "discret", zéro ou un (j'accélère ou je freine, par exemple.)
C'est pourquoi, de plus en plus, les systèmes de contrôle sont redondants.
Seulement, la miniaturisation constante des composants électroniques pose de nouvelles difficultés : contrairement aux anciens composants, ceux des nouvelles générations sont sensibles à des impulsions électriques infimes...
Voilà ce que disait l'émission de radio Radiolab.
Ce qui amène à s'interroger sur le progrès, au sens où on l'entend depuis quelques siècles. Il est de notoriété publique que l'on commence par en voir les avantages, avant d'en percevoir les "externalités négatives". Externalités que l'on met des décennies à maîtriser de manière "satisfaisante". Seulement, la question que l'on ne se pose pas est : et si ce progrès était une sorte "d'attrape nigaud". Et si l'innovation consistait à masquer habilement son coût réel ?
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