Le CRTE (contrat de relance et de transition écologique), c'est la relance par en bas. Les intercommunalités décident de projets locaux et en négocient les moyens avec l'Etat. Le changement planifié ? La fin du jacobinisme ?
"Le CRTE, un paquet sans cadeau" répond : attrape nigaud. En réalité, ce serait un moyen déguisé de faire faire à la collectivité locale ce qu'a décidé l’Etat, mais avec moins de moyens qu’auparavant. Mais, avec, en plus, le handicap nouveau d'un cadre dysfonctionnel hérité des dernières réformes : c'est l'intercommunalité qui décide, alors que c'est la commune qui connaît et subit la réalité, et doit appliquer les décisions d'en haut.
Curieusement, on retrouve quasi exactement le mécanisme décrit pour les EHPAD dans un précédent billet. L'Etat jacobin impécunieux décide en fonction de la dernière mode (environnement, relance...), sans faire aucun choix, c'est génétique ? Mais ne veut pas assumer le coût de ses décisions ? Pour cela, il invente un dispositif supposé abuser le bon peuple, et lui faire réaliser des exploits, contre sa volonté.
Peut être serait-il temps qu'il comprenne que ce qui est bon pour l'Ukraine est bon pour la France ? La défiance mine une nation. Le jour où notre gouvernement sera convaincu que l'entourloupe est interdite, il fera enfin travailler le cerveau qui lui vaut le titre "d'élite" et le pays entamera son redressement ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire