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vendredi 8 juillet 2022

Boris Johnson

Boris Johnson est parti. Ses aventures rendaient passionnante l'écoute de la BBC. A chaque flash d'information, on apprenait une démission de ministres indignés... Et leurs remplaçants prenaient la tête de la fronde ! 

Il a été puni par là où il a pêché. Les lois, c'était pour les autres. Il pensait qu'il pouvait tout se permettre, que tout lui serait pardonné. Mais, comme dans une pièce de Molière, ce sont les faits qui lui ont été fatals. A chaque fois qu'une information contredisait sa précédente déclaration, il la reniait, et inventait un mensonge. Du coup, ceux qui le soutenaient devaient avaler des couleuvres. C'est devenu insupportable. 

Dans cette histoire, le pire est que les faits sont de peu d'importance (un membre du gouvernement avait un comportement déplacé vis à vis des garçons, et, auparavant, il s'agissait de participations à des réunions en période où les réunions étaient interdites). 

La politique anglaise va-t-elle changer ? D'après ce que j'entends : non. Albion sera toujours perfide. Seulement, elle le sera dans les règles de l'art. 

(Je me demande, d'ailleurs, si Boris Johnson n'a pas été plus perfide vis-à-vis des Anglais que des Européens : car, comme il ne comptait pas le respecter, et qu'il est d'un naturel brouillon, il a fait avaler aux premiers un traité du Brexit bâclé ?)

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