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samedi 23 juillet 2022

Le pire n'est pas certain

L'Allemagne a fait comme la France, mais à l'envers, me disait un ami. 

Seule contre tous, l'Allemagne adopte une politique de réunification stupide (le Mark de l'Est est supposé valoir celui de l'Ouest). Conséquence : naufrage. 2000 : elle réagit. Economie de guerre. Elle appauvrit sa population, augmente massivement sa capacité de production, tout en réduisant encore son coût, en annexant l'Europe de l'Est, s'amarre à la Chine, dont on abaisse les droits de douane. Succès fulgurant, par KO. Décidément, l'Allemagne est le pays de la Blitzkrieg. 

La France, quant à elle, fait, dans les années 90, de la "désinflation compétitive", pour entrer dans l'euro (i.e. la politique de l'Allemagne dans le paragraphe précédent). Et là, alors que la Chine-Allemagne transforme le monde, elle décide que la globalisation n'existe pas ; qu'elle peut dicter sa loi aux éléments. La sanction est immédiate. 

Aujourd'hui, la France est dans le lac. Mais l'Allemagne est peut être encore plus mal partie. Elle a poussé son modèle à l'absurde : elle dépend du gaz soviétique et du marché maoïste. Elle va devoir appeler à l'aide ceux qu'elle a rançonnés ? 

La leçon de ceci est que rien n'est jamais joué. Peut-être même qu'il faut piquer du nez pour reprendre de la vitesse ?

En tous cas, "rien ne va plus", tout est à reconstruire, ou à construire. Le plus urgent est de se mobiliser, et de s'unir. 

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