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dimanche 7 septembre 2008

Aidons les partis politiques

La note précédente interpelle ma conscience. Mon métier n’est pas ce type de changement : celui qui m’intéresse a une direction bien définie (augmenter la rentabilité d’une société, fusionner des entreprises…). Que peut-on faire pour une organisation qui souffre ? Supposons qu'on y trouve une personne qui soit plus intéressée par le groupe que par sa situation personnelle. (Ce que Chester Barnard appelait un « executive ».) Kurt Lewin lui dirait qu'elle doit :
  • Entretenir l’inquiétude du groupe. Elle facilite le dégel (anxiété de survie).
  • Favoriser l’émergence de nouvelles idées, en les protégeant de l’orthodoxie. Et en leur permettant l’expérimentation : seul moyen de tester leur efficacité.
  • Obtenir la confidence : en période de changement, les gens ont besoin de se décharger de leur stress.
  • Les aider à trouver des solutions aux problèmes auxquels conduisent les confidences. C’est surtout une question d'encouragement : quand on persévère, on trouve. Les psychologues parlent de « deuil » : on doit évacuer ses anciennes idées pour pouvoir en avoir de nouvelles. On retrouve, pour l'homme, les étapes du dégel de Kurt Lewin.

Compléments :

  • Sur le changement comme deuil : JICK, Todd, The Recipient of Change, note, Harvard Business School, 1990.
  • BARNARD, Chester, The Functions of the Executive, Harvard University Press, 2005. Chester Barnard faisait de l'executive la colonne vertébrale de l’entreprise (le reste étant égoïste).
  • Sur la question des anxiétés dans le changement : Serge Delwasse et résistance au changement.

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