Discussion avec un lecteur des gestes qui sauvent. Et paradoxe. Il me reproche (très gentiment !) de ne pas dire quels sont les « gestes qui sauvent ». Bizarre, il me semblait les avoir nommés, bien lourdement, dans l’introduction, dans le plan, dans les entames de chapitres, et dans la conclusion du texte.
Je regarde la table des matières du livre : http://pagesperso-orange.fr/leverage.change/gestes%20contenu.htm. La synthèse du livre se trouve bien dans les titres de ses chapitres ! Un sous titre de l'introduction va jusqu’à annoncer « Les gestes qui sauvent : savoir remettre en cause ses certitudes et construire des boucles de rétroaction ». (Autrement dit, les gestes qui sauvent sont au nombre de deux.)
Comment expliquer ce paradoxe ? Et si mon lecteur attendait un GPS : allez tout droit, puis, au rond-point, prenez la deuxième sortie... ? Si c'est le cas, c'est l'envers de ce que je veux faire : j'ai constaté que l'homme, globalement, a de bons réflexes. Mais, face à un changement, il tend à commettre des erreurs. Mon livre cherche juste à les lui indiquer. Aller plus loin c’est le croire une marionnette. Résurgence du taylorisme.
Mon livre veut aider ceux pour qui le changement est une préoccupation, et qui ont compris qu'ils devaient prendre leur sort en main. Fini l’assistanat. N'attendant plus rien de la société, ils savent exploiter (et sont reconnaissants pour) la plus petite aide.
Effectivement, ceux qui ont trouvé le livre spontanément intéressant sont des gens qui ont eu à conduire des changements, et qui, d’ailleurs, pourraient servir d’exemple à de prochains livres.
Ça réduit à pas grand-chose mon marché ! Mais, d'un autre côté, sans ce minimum d'expérience je ne suis d'aucune aide.
Ça réduit à pas grand-chose mon marché ! Mais, d'un autre côté, sans ce minimum d'expérience je ne suis d'aucune aide.
Si vous voulez un GPS, ne lisez pas mes livres !
Un autre commentaire : Les gestes qui sauvent : opinion de Michel Berger
Feed back intéressant !
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