Dans un article de Scientific American (octobre 2008) portant le titre de ce billet, Nigel Shadbolt et Tim Berners-Lee annoncent l’avènement d’une nouvelle science : celle du web, des réseaux d’ordinateurs.
Pour le moment la montagne accouche d’une souris : rien de nouveau par rapport à ce que j’avais lu ailleurs, il y a déjà fort longtemps.
Rien, à part un tremblement de terre. La science des réseaux vient de découvrir l’homme :
la leçon (d'une expérience récente de Duncan Watts) est que la structure du réseau, elle-même, n’est pas tout ; les réseaux ne prospèrent qu’à la lumière des actions, des stratégies et des perceptions des individus qui les composent. (…) Comprendre le Web demande des contributions de la sociologie et de la psychologie, autant que des mathématiques ou des sciences informatiques.
Les principaux résultats de cet article dans le livre de Duncan Watts cité par Toyota ou l’anti-risque. D’ailleurs je lui avais fait remarquer qu’il semblait avoir oublié l’homme dans ses équations. M’a-t-il entendu ? Non. C'est l'expérience qui lui a fait voir la lumière.
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