On m’a proposé de travailler pour Usinor, tout au début de ma carrière. Gestion de production, je crois. Argument, en substance : ça va tellement mal que si vous apportez quelque chose vous serez un héros. Sinon ? Ça ne se verra pas.
Parallèle avec ce que vit Barak Obama, dont j’ai surestimé la tâche (Une pensée pour Barak Obama) ?
Pour un dirigeant, il est comparativement facile de prendre une entreprise en crise (Crédit Lyonnais, France Télécom, Alstom, Alcatel...) : les options qui lui sont ouvertes sont limitées. S’il échoue, on accusera la situation qu’il a trouvée. Celui qui est aux commandes d’une société bien portante doit être un visionnaire. Ce qu’il est rarement, sauf cas du fondateur. Mais qu'il se console : s'il échoue, il aura fait un heureux.
La vie est belle !
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