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mardi 18 novembre 2008

Waterloo anglais ?

Pour How likely is a sterling crisis or: is London really Reykjavik-on-Thames? et Why the British may decide to love the euro, l’Angleterre est dans une position qui ressemble beaucoup à celle de l’Islande (Islande en difficulté). Ou même à celle d’un hedge fund :

the UK, with gross foreign assets and liabilities of well over 400 percent of annual GDP does look like a highly leveraged entity - like an investment bank or a hedge fund. By contrast, gross external assets and liabilities of the US straddle 100 percent of annual GDP.
  • Des banques, très mal en point, qui représentent plusieurs fois la richesse nationale. Que faire si elles s’effondrent ?
  • Petit pays, très endetté, qui n’inspire pas confiance : ses créditeurs vont exiger des taux d’intérêts importants. Le crédit va devenir cher en Angleterre.
  • Une monnaie, qui, contrairement à l’Euro ou au Dollar, n’est pas une monnaie de réserve. Donc elle est (très?) susceptible d’être attaquée.
  • L’avantage concurrentiel que je voyais dans un précédent billet n’existe peut être pas : une réglementation plus scrupuleuse de l’activité financière pourrait pousser une partie de l’activité continentale de la Cité de Londres vers le continent. La force de la finance anglaise était-elle, finalement, sa capacité à s’abstraire de la rigueur financière ?
  • Un gouvernement, en grande créativité financière, tente de masquer l'état réel de l'économie.

Tout cela pourrait amener l’Angleterre à demander asile à la zone Euro.

La situation anglaise, il y a quelques mois : Perfide Albion.

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