The Economist (Giving credit where it is due) s’inquiète de leur avenir : ces produits d’assurance, bien utilisés, sont bons pour l’économie. Il ne faudrait pas s’en débarrasser purement et simplement. D’ailleurs, on commence maintenant à savoir les maîtriser. D’ailleurs, les options, autres coupables de crash (de 87), ne posent plus de difficultés.
On retrouve dans tous ces scénarios de crise (voir aussi celle de 97 et celle de 29), une innovation financière. Le mécanisme suivant semble à l’œuvre :
Le financier est à l’affut de tout ce qui peut le faire décoller du réel. Et quand il l’a trouvé, il en fait profiter ses amis, businessmen, gouvernants et régulateurs. Ils jugent l’innovation fort bénéfique. Pourquoi en limiter l’effet ? Survient la crise. Illumination. L’innovation était dangereuse. Dorénavant on sait la maîtriser.
Cette innovation n’est pas fondamentalement mauvaise, mais elle est utilisée avant d’avoir été testée. C’est un peu comme si les laboratoires pharmaceutiques nous faisaient avaler leurs médicaments sans autorisation de mise sur le marché. Une fois de plus, je pense que les produits financiers (et les innovations scientifiques d’une manière générale) doivent être traités comme un virus : il faut développer des vaccins avant de les lâcher dans la nature.
Sur ces sujets :
- Sur les CDS et leurs dangers : Il n’y a pas que les subprimes.
- Sur l’aspect récurrent des crises et le retour régulier de l’innovation financière : Toutes les crises se ressemblent, Crash de 29 : mécanisme, Crash de 29 : contrôle impossible.
- Se vacciner contre l’innovation : Institut Pasteur et innovation, Crash de 29 : contrôle possible
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