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jeudi 18 décembre 2008

Droit au travail

Le texte qui inspire A lire absolument explique que l’inefficacité de l’entreprise et que la souffrance de ses employés viennent de la même cause : on croit qu’il faut forcer l’employé à travailler. Or, au contraire, il cherche une réalisation sociale. Pour bien vivre il doit bien faire son travail.

L’organisation actuelle du travail est contreproductive. En tendant au pilotage par la performance individuelle (carotte ou bâton), elle empêche la coopération, le travail d’équipe, qui est nécessaire au succès de toute activité humaine. L’entreprise est donc piteusement inefficace. Pour ses employés c’est un échec personnel (honte, maladie, suicide).

Le manager ne doit pas être celui qui dit ce qu’il faut faire, qui force. Mais celui qui apporte les conditions qui permettent au groupe humain de faire ce qu'il aspire à faire. C’est exactement l’idée fondamentale de mes livres, qui vient d’une constatation empirique. Ce qui empêche l’organisation de bien marcher, c’est un blocage. Si on l’élimine, elle saura naturellement quoi faire.

Une entreprise qui rate, c’est une anxiété de survie élevée. L’acte essentiel de la conduite du changement, c’est faire baisser l’anxiété d’apprentissage.

Les droits de l’homme, enfin. J’en déduis que :

  • Le travail est un droit pour l’homme. Pas tant par la rémunération qu’il lui apporte que parce qu’il l’aide à se construire. Mais c’est un droit à travailler efficacement.
  • Le dirigeant en particulier, et tout employé en général, ont un devoir : c’est de donner à leur organisation les moyens de bien faire son travail.

Compléments :

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