Les BRIC (ou plutôt BIC, la Russie allant assez mal) ont une situation enviable. L’état de leur économie est déconnecté de celui du reste du monde, riche, pauvre ou émergent. Pourquoi ?
- « (ils) furent prudents dans la libéralisation de leur système financier, si bien qu’ils ont été moins affectés que, par exemple, l’Europe, par l’attaque cardiaque financière de l’Ouest ».
- Ils sont gros, donc ont un marché intérieur qui les porte en période de crise. D’ailleurs, ils importent et exportent relativement peu, et ont une production relativement diversifiée (une partie au moins profitera du démarrage de l’économie). Ils sont donc à la fois peu liés à l’extérieur et à ses crises et ils peuvent stimuler leur économie sans fuite. En outre, l’épargne de leurs populations nourrit le pays quand il ne peut compter sur la finance internationale.
- Le résultat de la crise chez eux est « une grosse croissance de la taille du gouvernement et des grandes entreprises d’état ». « Si les BRIC ne peuvent pas sortir de la récession par l’exportation, l’extension du gouvernement est la principale alternative à l’effondrement subi par les autres gros exportateurs de capital que sont l’Allemagne et le Japon ».
The Economist, dont je tire cette étude (Not just straw men), se convertirait-il au protectionnisme après 150 ans de promotion de la globalisation ?
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