Surprise. Alors que j’ai cru entendre que l’Allemagne sortait glorieusement de la crise, j’aperçois un article alarmiste de The Economist (Unbalanced Germany).
Si l’Allemagne semble s’être bien tirée de la crise, avec une faible croissance du chômage, son économie dépend trop de l’exportation et de l’industrie. Or, les marchés de l’Ouest ne vont pas se redresser avant longtemps. Il faudrait beaucoup plus de services et de consommation interne. Mais l’Allemagne ne le veut pas. Et ses électeurs sont désespérément contre les réformes et le libre échange.
Je soupçonne que derrière ce jugement, il y a une inquiétude : l’Allemagne exporte beaucoup plus qu’elle n’importe. Ce qui n’est pas durable : ceci signifie que d’autres pays doivent être en déficit permanent. L’Allemagne est la Chine de l’Europe (Déséquilibre des échanges mondiaux). Cependant, suggérer de violer la culture d'un pays est une incongruité en termes de conduite du changement. Je suggère plutôt d’augmenter ses importations :
- D’apporter les produits dont a besoin son industrie exportatrice (le plus gros client de mon premier employeur, un éditeur de logiciel, était l’Allemagne).
- De lui vendre le service qu’elle ne sait pas produire.
- Je note une fois de plus le peu d'amitié de The Economist pour la démocratie et le peuple : Cependant, la politique n'est elle pas supposée n'être qu'art de la persuasion ?
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