Des économistes importants s’opposent avec vigueur à la politique de Cap and Trade de B.Obama. Paul Krugman s’étonne que leurs propos soient contredits par les théories qu’ils enseignement (et même par leur version pour débutants).
C’est paradoxal. Mais prévu par mes théories.
- Le comportement de ces individus devient logique si l’on admet que leur argumentation n’est qu’un moyen de nous convaincre de la vérité. La fin justifie les moyens.
- Leur vérité doit ressembler à ceci : l’économie c’est le bien. Donc a) l’entraver est criminel ; b) l’effet de serre ou toute autre externalité négative est impossible.
- Que leurs arguments soient faux est sans importance. Que leurs propos contredisent la science qu’ils ont enseignée ne compte pas, car leurs intentions sont bonnes, leurs mensonges pieux. De toute manière rien de ce qu’ils disent ne peut pas être tout à fait mauvais puisque leur conclusion est juste.
Tout ceci ne renouvelle pas beaucoup le propos du blog, mais m’amène à m’interroger sur le Cap and Trade : réduire les émissions de dioxyde de carbone en les enchérissant. Était-ce habile d’attaquer ainsi le problème de l’effet de serre ?
- On commence à se douter qu’il va nous coûter cher, très cher. Difficile de chiffrer exactement (un tel cataclysme est-il du ressort du calcul économique ?), mais on peut avoir des idées des moyens qui nous seront nécessaires : il y aura probablement des événements météorologiques brutaux, des populations entières devront être protégées et définitivement déplacées…
- Donc pourquoi ne pas faire payer aux pollueurs (à la plupart d’entre nous) le prix des mesures nécessaires à remettre la planète en ordre après leur passage ? Ne serait-il pas plus pédagogique de formuler ainsi la taxe carbone ?
Compléments :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire