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mardi 29 septembre 2009

District 9

J’avais lu ou entendu parler de ce film il y a longtemps. Je m’attendais à quelque chose de malin et d’impertinent, j’ai eu un film malin, déprimant, et excessivement violent.

  • Le concept. Un retraitement fort intelligent de l’extraterrestre, qui ne ressemble à rien de ce que l’on a vu jusque-là. Ce n’est pas vraiment un extraterrestre, mais une espèce qui pourrait vivre sur terre (d’ailleurs, il n’a pas d’appareillage).
  • Techniquement c’est un reportage vidéo mené tambour battant. Ce que le réalisateur (forcément génial puisque) français est incapable de faire.
  • La dépression vient, outre de sa violence, inattendue pour ce qui semblait une fable, de l’image que le film donne du monde, qu’il segmente en 4 :

  1. La partie Sud Africaine de l’élite dirigeante de l’économie mondiale : des capitalistes calculateurs et dénués de tous sentiments.
  2. Une armée de tueurs, mercenaires des précédents.
  3. Une classe d’opprimés tombés dans l’abjection.
  4. Au milieu, quelques idiots qui ne doivent qu’à leur absence de capacités intellectuelles d’avoir gardé un fond d’humanité.

À vouloir nous faire croire que nous sommes des monstres, notre élite intellectuelle va nous jeter à la gorge les uns des autres. Il faudra un jour qu’elle apprenne que, si l’homme commet des erreurs, il n’est pas diabolique.

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