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lundi 14 septembre 2009

Stalker

Film d’Andreï Tarkovski. Esthétiquement extraordinaire. Leçon de cinéma pour Hollywood et bricoleurs français : comment faire un film magnifique, de science fiction, sans aucun moyen, avec 3 acteurs, et un pré.

L’idée est simple : c’est le théâtre (ou la vie) : pas besoin d’effets pyrotechniques pour que le spectateur soit captivé. Et avec une caméra on peut jouer avec le visage des acteurs, qui est peut être le plus beau des spectacles. Mais il faut aussi du talent, et il est rare.

Tout cela pour un film dans lequel je ne suis pas vraiment entré. C’est russe, les personnages ne sont jamais aussi heureux que quand ils se déchirent et se roulent dans la boue. C’est l’histoire d’une météorite qui tombe au milieu d’une union soviétique Tchernobylienne. C’est un cadeau extraterrestre qui réalise vos désirs les plus essentiels. La zone de la chute est interdite par l'armée. Mais des « stalkers » peuvent vous y guider. Ce sont des esprits simples et purs, qui espèrent ainsi faire le bien de l’humanité. Mais nous ne méritons ni les cadeaux extraterrestres, ni le sacrifice des stalkers, nos désirs ne valent pas un clou, nous n’avons plus de cœur (c’est la société qui nous a corrompu ?). Du moins, c’est ce que j’ai compris.

Compléments :

  • Étrangement, devant ce film j’ai éprouvé le même sentiment et les mêmes interrogations que devant Cris et chuchotements.

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