J’entendais dire que British Airways était en grève, et que ses employés coûtaient deux fois plus que ceux d’Air France. L’idée suivante m’est venue :
La culture de l’argent, qui a été fort encouragée dans les pays anglo-saxons ces dernières années agit sur tout le monde. Mais pour gagner plus, il ne faut pas travailler plus, mais se trouver dans une position de force : il faut que la demande qui est faite de ses services soit supérieure à l’offre. De ce fait, l’entreprise devient rapport de forces, et ceux qui y gagnent la vident de sa substance. Les vainqueurs peuvent être les dirigeants, les employés groupés en syndicats, ou les deux (qui plument les actionnaires, ou le marché).
Deux interrogations :
- Ne serait-ce pas ce qui explique la haine, que je n’arrivais pas à comprendre, qu’ont des journaux comme The Economist pour les dits syndicats ?
- La culture de l’argent ne condamne-t-elle pas l’entreprise au surcoût, au conflit et à la lutte des classes ?
Compléments
Intéressant que voir que vous cherchez à faire correspondre votre analyse, qui me semble juste (syndicat en position de force = capacité de négociation = obtention de bénéfices ou d'avantages qui semblent moralement indus) avec votre "préconception" du monde anglo-saxon (culture de l'argent). Ne constatez vous pas que c'est la même chose en France (Air France, RATP, routiers, ...) ? Et n'est-ce vraiment simplement la défense de ses propres intérêts, plutôt universelle, plutôt que la culture de l'argent ?
RépondreSupprimerMerci pour votre commentaire.
RépondreSupprimerJe précise ma pensée dans un billet.