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lundi 28 décembre 2009

Liberté, égalité, fraternité

Petit à petit, j’ai compris que la devise de la France n’était pas ce qu’elle signifiait pour moi. Cela s’est fait en 3 étapes :

  1. Histoire intellectuelle du libéralisme de Pierre Manent affirme que le libéralisme a été le problème central de la réflexion des philosophes des Lumières : comment faire que l’homme ne puisse pas être asservi par un autre homme ? La « liberté », c’est ne pas pouvoir être asservi, et ne pas en avoir le désir, ajoute Rousseau.
  2. Ensuite, c’est le Contrat Social. Rousseau y explique que pour que l’homme ne puisse pas être asservi, il doit y avoir une « égalité de puissance ». « L’égalité », c’est avoir la même force que l'autre, ce n’est pas lui être semblable.
  3. Enfin, ce matin, en lisant The Enlightenment de Peter Gay, j’observe que l’on y parle de « brotherhood ». Et si la fraternité était cela : pas un sentiment fraternel mais la conviction que nous sommes tous frères, avec tout ce que cela implique ? Avec l’égalité on peut avoir une liberté guerrière (équilibre de la terreur), avec la fraternité, elle n’est plus possible.

Dans Liberté, égalité, fraternité, liberté est l’objectif, égalité et fraternité seraient deux conditions nécessaires, espérées suffisantes ?

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