La livre est faiblarde, la presse anglaise est dépressive :
La situation des finances publiques ne serait pas meilleure que celle de la Grèce. Son gouvernement aurait dépensé inconsidérément pendant les belles années et aurait eu recours à une comptabilité créative enronienne. Il n’aurait pas su contenir un secteur bancaire, maintenant hypertrophié (4 fois le PIB du pays), et que la nation s'est épuisée à remettre à flot.
La Grande Bretagne a quatre caractéristiques inconsistantes. C’est une petite économie, ouverte, avec un secteur financier important et internationalement exposé, une monnaie de seconde division qui lui est propre, et une capacité fiscale de secours limitée. Cela lui donne une vulnérabilité unique.
À cela s’ajoute des sondages qui annoncent de plus en plus un parlement de coalition, promesse d’indécision selon les marchés.
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