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jeudi 3 juin 2010

Prudential et AIG

Depuis quelques temps l’assureur Prudential veut acheter la partie asiatique d’AIG. Après plusieurs rebondissements, échec : les actionnaires de Prudential ont trouvé le prix d’achat trop élevé. Résultat : Prudential doit payer 660m$ pour différents frais liés à cette tentative avortée.

660 million reasons to be angry décompose cette somme et découvre qu’une grosse partie ira aux intermédiaires financiers. Il y aurait collusion entre dirigeants et financiers :
Le secteur financier « trait » l’entreprise, et les patrons ont peu de raisons de l’arrêter.
Ce qui rejoint une idée qui m’est venue ce matin, en écrivant sur le changement. Quand on conduit un changement on découvre que l’entreprise manque cruellement de compétences. D’une certaine façon elle semble optimisée pour faire toujours la même chose. Pour prendre ses virages, elle a maintenant l’habitude d'utiliser de très grosses équipes de consultants extrêmement chers, et terriblement peu efficaces (voire totalement inefficaces). De ce fait les cabinets de conseil internationaux sont devenus monstrueux.

L’économie aurait-elle été mise en coupe-réglée par l’élite universitaire, qu’elle dirige l’entreprise ou les cabinets de conseil en management, ou encore le secteur financier ? L’entreprise sortant de ce traitement réduite au minimum, sans plus de savoir-faire, transformée en une machine à exploiter une position dominante (et donc à nous essorer) ?

Compléments :

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