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jeudi 12 août 2010

Fin d’automne

Film d’Ozu, 1960.

Le film américain a besoin d’extraordinaire, de guerre des mondes, et de transformation victorieuse. L’homme y fait plier l’univers. Le film japonais se contente de la vie quotidienne, et de ses problèmes, sans solution. La vie est une aventure dont chaque instant est émotion discrète. Peut-être que ce qu’il aime n’est pas tant la réussite exceptionnelle que l’homme face aux infimes changements auxquels son existence le confronte ?

Compléments :
  • Comme dans Voyage à Tokyo, il y a incommunicabilité entre parents et enfants, mais un étranger essaie de reconstituer un peu de l'affection manquante. Obsession d'Ozu ou fait social japonais ?

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