Je me suis fait aspirer par la réforme des CCI. Voilà ce que j'ai appris :
- Cette réforme traduite dans la réalité des entreprises : prendre une dizaine de PME et en faire une grande entreprise. Bien entendu il faut fusionner tout cela, à commencer par des SI inhomogènes. Or, c'est un dirigeant régional qui avait un rôle représentatif jusque-là, pas de management, qui doit mener le changement. Et, contrairement à ce qui lui arriverait s’il était à la tête d’une holding, il n’a aucun argent à investir pour obtenir ces synergies. (On lui a même en partie coupé les vivres.) Une entreprise n’aurait aucune chance de réussir un tel changement.
- Mais il n’en sera pas ainsi des CCI. Leurs disputes ont été un mode de négociation. En s’affrontant elles ont construit un plan de mise en oeuvre du changement. Mieux, elles ont des cultures similaires, ce qui facilite les fusions. D’ailleurs elles se concentraient depuis des décennies. Elles ont de l’expérience. Surtout, leurs équipes ont le sens du devoir. Pas question pour elles de sacrifier le long terme au court terme, par quelque petite entourloupe, comme le ferait une entreprise.
Risque ? Peut-être, vouloir appliquer au changement les techniques de l'entreprise privée ; casser le contrat implicite qui lie les employés des CCI à leur organisation, et qui justifie leur sens du devoir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire