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dimanche 8 mai 2011

Mal du journalisme : vivre dans l’instant ?

Dans un précédent billet j’observais que Le Nouvel Économiste semblait avoir constitué un article à partir de théories contradictoires.

Je me demande s’il cela ne résulte pas d’un phénomène que j’ai connu. J’ai été interviewé par des journalistes qui ont fait paraître mes propos dans un ensemble qui ne semblait pas aller dans leur direction.

Je pense que cela provient de la façon dont sont faits les articles, très rapidement. Les journalistes appellent des agences de presse qui leur indiquent une personne, qui est interviewée quasiment séance tenante. Les déclarations sont ensuite assemblées dans un ordre apparent.

Le journaliste, vivant dans l’instant, il n’accumule rien, et surtout pas le savoir qui permettrait de décoder la signification réelle de ce qu’on lui dit ? Et c’est pour cela que je lis The Economist et pas la presse française ?

Compléments
  • Wikileaks pense que le journaliste français n’accumule rien parce qu’il croit tout savoir. Son rôle est de nous dire ce que nous devons penser.
  • Un ami journaliste m’a expliqué qu’un exercice d’école de journalisme était de faire un article en quelques (deux ?) heures, à partir de citations qu’il s’agissait de récolter dans ce laps de temps.

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