Les récentes émeutes anglaises n’auraient rien de nouveau. Depuis la nuit des temps, l’Angleterre connaît de telles révoltes. À chaque fois, elle parle de pertes de valeurs morales. Jusqu’ici elle y remédiait en exilant une partie des « classes dangereuses » (notamment en Australie). (
The transportation option)
Compléments :
- L’article parle de « panique publique à l’idée de voir d’anciens condamnés errant dans les rues anglaises ». Ce qui m’a rappelé ce que me disait un ami : dans le monde anglo-saxon, il n’y a jamais de deuxième chance.
- Facebook arme du révolutionnaire
"dans le monde anglo-saxon, il n’y a jamais de deuxième chance."
RépondreSupprimerBizarre cette affirmation, alors que dans la monde des start-ups anglosaxonnes les échecs sont considérés comme des expériences enrichissantes et valorisées comme tel. Ce qui est loin d'être le cas en France.
Paradoxe ?
Oui. C'est d'ailleurs pour cela que ça m'a frappé (la personne me parlait de l'expérience d'une de ses collaboratrices).
RépondreSupprimerEst-il possible, comme le dit souvent ce blog (mauvais esprit?), que la deuxième chance soit permise "en haut" (entrepreneur), mais pas "en bas" (pauvre)? (D.Cameron donne une deuxième chance à un éditeur de News of the world, mais une personne qui appelle à l'émeute, sans résultat, est condamnée à 4 ans de prison...)
Ce n'est peut-être pas aussi simple. Par exemple, les Anglais sont très surpris que la France pardonne à ses hommes politiques qui ont fait un faux pas, et qu'ils puissent revenir plus fort qu'avant leur chute (exemple souvent cité : Alain Juppé).