- Des chercheurs constatent que le Français serait une sorte d’individualiste solidaire, un entreprenant aux idées « progressistes ». Ça n’a rien à voir avec ce que nos partis disent de nous.
- Ses valeurs correspondent à celles d’un parti disparu : le parti radical.
- Un portrait de la France fin dix-neuvième montre ce parti encastré entre une forme de PS, et une forme d’ultra libéralisme économique, apparemment plus extrême que son équivalent anglo-saxon moderne.
- J’ai soupçonné que le Gaullisme avait repris les idées d’un radicalisme à bout de souffle. Que J.Chirac ait des idées radicales en serait-il une confirmation ?
D’où mon hypothèse du moment : nos idées auraient peu
changé depuis le dix-neuvième ; mais nos partis ne disent pas ce qu’ils
sont. En gros :
- le PS est correctement situé,
- les Gaullistes devraient être en position radicale, c'est-à-dire centrale. Dans cette hypothèse, leur rôle est de faire que le pays n’explose pas sous les rivalités idéologiques extrêmes (« Rassemblement pour la République » correspond bien à ce programme),
- N.Sarkozy n’est pas un Américain égaré, comme je l’ai cru à tort, mais un représentant d’un courant libéral historique. Ce courant représente probablement les professions « libérales » et un grand patronat qui a peut-être disparu avec la guerre (pour cause d’obsolescence de ses usines ou de collaboration ?).
Compléments :
- Sur l’obsolescence de l’industrie : WORONOFF, Denis, Histoire de l'industrie en France, du XVIème siècle à nos jours, Seuil, 1998.
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