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vendredi 30 septembre 2011

L’étoffe des patrons

existe-t-il des facteurs particuliers qui seraient corrélés au futur succès d’un individu – en l’occurrence au fait de poursuivre une carrière prestigieuse ? malgré de nombreuses recherches, seuls deux facteurs semblent statistiquement significatifs : être né riche et mâle. March, James G., Weill, Thierry, Le leadership dans les organisations, Les presses de l’Ecole des Mines de Paris, 2003.
Cela fait passer les dirigeants pour des imbéciles. Ce avec quoi je ne suis pas d’accord.

De même que le roi de France subissait, dès sa naissance, une formation de roi de France qui le faisait jouer avec des modèles réduits de fortifications, ou lui apprenait a être un patron des arts, le dirigeant subit une formation de dirigeant. Ce qui compte n’est pas son QI, mais sa capacité à accomplir parfaitement l’infinité de rites sans gloire sans lesquels une organisation ne peut fonctionner. Ils sont d’ailleurs tellement médiocres que nous ne les voyons pas. Mais nous serions incapables de les célébrer correctement. 

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